Journée mortelle

De 10h à 13h
Atelier de jeu avec Aurélia Lüscher
En savoir+
Réservation auprès de Christophe Pineau

À 16h : « Prendre soin de nos chairs mortes »
Rencontre avec Aurélia Lüscher, Jean-Loup de Saint-Phalle et Laurence Loutre-Barbier

Prendre soin d’un corps défunt, c’est aussi composer avec une logistique souvent invisible, parfois déroutante, où gestes techniques et gestes de soin s’entrelacent dans une dynamique en constante évolution.
Les toilettes funéraires, porteuses de multiples symboliques selon les croyances, les époques et les cultures, nous invitent à interroger le sens et la pertinence de nos pratiques actuelles. Qui s’occupe de nos mort·es ? Pourquoi nos naissances sont-elles prises en charge par la Sécurité sociale, mais pas nos morts ?
Pour imaginer d’autres manières de réenchanter notre rapport à la mort, nous accueillerons Laurence Loutre-Barbier, éditrice aux Éditions Fage et directrice de pompes funèbres à Lyon, et Jean-Loup de Saint-Phalle, cofondateur du Collectif pour la Sécurité sociale de la mort, et co-auteur de Le Coût de la mort : la Sécurité sociale jusqu’au bout (Éditions du Détour).
Ensemble, iels échangeront autour de la place des mort·es dans notre organisation sociale et politique, et exploreront les chemins possibles d’un réenchantement collectif — un espace de lien, de solidarité et de réflexion partagée.

À 18h spectacle Les corps incorruptibles

À 19h30 : « Fantômes et rituels »
Rencontre avec Aurélia Lüscher et Magali Molinié chercheuse à l’université Paris 8 et autrice de Soigner les morts pour guérir les vivants (Seuil)

Et si les mort·es faisaient partie des forces invisibles qui fécondent nos mondes, régénèrent nos vies, animent nos collectifs ?
Pourquoi sinon lutter contre leur absence, réactiver périodiquement leur présence, les convoquer, les célébrer ?
Par les énigmes qu'iels nous posent, iels nous contraignent à l’enquête, à la production de récits, à la réalisation de gestes, de mises en scène rituelles, héritées ou inventées. Elles les transforment. Iels ne sont plus les mêmes. Leurs proches vivants non plus.
Et le théâtre dans tout ça ?

Puis débutera la Fête des vivant·es où, sans prétention, avec des bougies, nous fêterons la vie.
Gratuit !
Réservations auprès de l'accueil