théâtre

de la bastille

Théâtre de la Bastille

main

Le Tangible


02 nov > 14 nov
théâtre

Les acteurs de tg STAN racontent souvent une double histoire : celle de l'auteur d'une part et celle d'une rencontre entre artistes de l'autre.

Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris

Spectacle en arabe, en français et en anglais, surtitré en français.

Qu’ils travaillent sur Witold Gombrowicz, Arthur Schnitzler, Thomas Bernhard, Jean Cocteau ou Georg Büchner, les acteurs de tg STAN racontent souvent une double histoire : celle de l’auteur d’une part et celle d’une rencontre entre artistes de l’autre. Depuis vingt ans que ce collectif, né à Anvers, propose à l’international son répertoire multilingue, il place la singularité du parcours individuel du comédien comme une donnée essentielle du récit.
À cet égard, leur nouvelle création Le Tangible est exemplaire. Constituée de fragments de poèmes du palestinien Mahmoud Darwich et de la libanaise Etel Adnan, de récits du britannique John Berger et du palestinien Mourid Barghouti, cette création trilingue anglais-arabe-français réunit sur scène des invités de tg STAN issus de zones géographiques variées. Des danseuses de Stavanger, de Toronto et de Gênes, des comédiens de Damas, de Naplouse et d’Anvers, des vidéastes de Ramallah se fédèrent ainsi autour d’un même épicentre : la région moyen-orientale, et particulièrement cette zone en forme de croissant de lune que l’on nommait le Croissant Fertile – « The Fertile Crescent » ou « A Al Hilal Al Khaseeb » – et qui englobait jadis la Mésopotamie et l’Égypte ancienne.
« Comment, sur scène, aborder les conflits moyen-orientaux sans sombrer dans le paternalisme ou le néo-orientalisme ? » s’interrogent-ils ensemble. Sans doute, en amarrant cet imposant sujet à la poésie plus abstraite de la perte, des exils et des retours. Le Croissant Fertile devient ainsi un foyer poétique aux frontières du mythe et du documentaire, ouvert aux tentations archivistes d’individus réunis pour une grande « déclaration d’amour au berceau de la civilisation ». Ève Beauvallet

fermer Le Tangible
Article

Le Tangible

Les acteurs de tg STAN racontent souvent une double histoire : celle de l'auteur d'une part et celle d'une rencontre entre artistes de l'autre.

Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris

Spectacle en arabe, en français et en anglais, surtitré en français.

Qu’ils travaillent sur Witold Gombrowicz, Arthur Schnitzler, Thomas Bernhard, Jean Cocteau ou Georg Büchner, les acteurs de tg STAN racontent souvent une double histoire : celle de l’auteur d’une part et celle d’une rencontre entre artistes de l’autre. Depuis vingt ans que ce collectif, né à Anvers, propose à l’international son répertoire multilingue, il place la singularité du parcours individuel du comédien comme une donnée essentielle du récit.
À cet égard, leur nouvelle création Le Tangible est exemplaire. Constituée de fragments de poèmes du palestinien Mahmoud Darwich et de la libanaise Etel Adnan, de récits du britannique John Berger et du palestinien Mourid Barghouti, cette création trilingue anglais-arabe-français réunit sur scène des invités de tg STAN issus de zones géographiques variées. Des danseuses de Stavanger, de Toronto et de Gênes, des comédiens de Damas, de Naplouse et d’Anvers, des vidéastes de Ramallah se fédèrent ainsi autour d’un même épicentre : la région moyen-orientale, et particulièrement cette zone en forme de croissant de lune que l’on nommait le Croissant Fertile – « The Fertile Crescent » ou « A Al Hilal Al Khaseeb » – et qui englobait jadis la Mésopotamie et l’Égypte ancienne.
« Comment, sur scène, aborder les conflits moyen-orientaux sans sombrer dans le paternalisme ou le néo-orientalisme ? » s’interrogent-ils ensemble. Sans doute, en amarrant cet imposant sujet à la poésie plus abstraite de la perte, des exils et des retours. Le Croissant Fertile devient ainsi un foyer poétique aux frontières du mythe et du documentaire, ouvert aux tentations archivistes d’individus réunis pour une grande « déclaration d’amour au berceau de la civilisation ». Ève Beauvallet

Réalisation +
Un projet de Frank Vercruyssen / tg STAN
Texte Etel Adnan, Mourid Barghouti, John Berger, Mahmoud Darwish et Samih al-Qasim
Avec Eve-Chems de Brouwer, Mokhallad Rasem, Tale Dolven, Liz Kinoshita, Federica Porello et Frank Vercruyssen
avec la participation de Jolente De Keersmaeker

Matériel visuel Ruanne Abou Rahme et Yazan Al Khalili
Conception visuelle Alex Fostier, Ruanne Abou Rahme, Thomas Walgrave et Tim Wouters
Lumières Thomas Walgrave
Son Alex Fostier et Franck Vercruyssen
Coordination technique Raf De Clercq
Traduction Tania Tamari Anasir, Lore Baeten et Martine Bom
Interprète Lore Baeten
Producteur exécutif Ann Selhorst
Musique de Aswatt, Béla Bartók, Brahim El Belkani, Céline Bernard, The Bug, Johnny Cash,
Tom Chant, Said Fafy, Morton Feldman, Jimmy Garrison, Franz Hautzinger, Mahjoub Jaffer,
Elvin Jones, Mazen Kerbaj, Abbes Larfaoui, György Ligeti, Said Oughassal, Max Roach, Scuba, Sublime Frequencies, Christine Sehnaoui, Sharif Sehnaoui, Cassandra Wilson et Raed Yassin

Production tg STAN
Coproduction Ashkal Alwan / Beyrouth, Théâtre de la Bastille, Festival d'Automne à Paris, Théâtre Garonne / Toulouse, BIT Teatergarasjen / Bergen, Black Box Teater / Oslo, Teatro Maria Matos / Lisbonne
Producteur exécutif Ann Selhorst
tg STAN se compose de Raf De Clercq,
 Jolente De Keersmaeker,
 Sara De Roo,
 Damiaan De Schrijver,
 Ann Selhorst,
 Kathleen Treier,
 Renild Van Bavel,
 Kristin Van der Weken, Frank Vercruyssen, Thomas Walgrave et Tim Wouters