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Théâtre de la Bastille

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Le Monologue d'Adramélech


20 nov > 11 dec
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Au printemps 1985 était créé au Théâtre de la Bastille, Le Monologue d'Adramélech, dans une interprétation d'André Marcon. Vingt-cinq ans plus tard, Valère Novarina rencontre Jean-Yves Michaux et décide d'en faire une nouvelle création.

Et si le langage était déjà en soi du théâtre ? Un drame de mots qui s’engendrent eux-mêmes comme par prolifération. Mais le mot ne parle pas tout seul. On dirait qu’il répond ; tout comme Adramélech répond à celui qui s’adresse à lui. Même si c’est pour se plaindre : « Veux plus répondre quand on m’appelle ». Le Monologue d’Adramélech est ainsi une traversée du langage où il faut accepter d’être soi-même parcouru, emporté, secoué par le babil sonore foisonnant et heurté de Valère Novarina. Il faut un comédien de la trempe de Jean-Yves Michaux, véritable athlète du verbe, pour insuffler pleine vie à cette langue en train de naître. Les pieds bien plantés dans le sol, l’acteur donne corps à ce torrent de colère comique.
H.L.T.

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Le Monologue d'Adramélech

Au printemps 1985 était créé au Théâtre de la Bastille, Le Monologue d'Adramélech, dans une interprétation d'André Marcon. Vingt-cinq ans plus tard, Valère Novarina rencontre Jean-Yves Michaux et décide d'en faire une nouvelle création.

Et si le langage était déjà en soi du théâtre ? Un drame de mots qui s’engendrent eux-mêmes comme par prolifération. Mais le mot ne parle pas tout seul. On dirait qu’il répond ; tout comme Adramélech répond à celui qui s’adresse à lui. Même si c’est pour se plaindre : « Veux plus répondre quand on m’appelle ». Le Monologue d’Adramélech est ainsi une traversée du langage où il faut accepter d’être soi-même parcouru, emporté, secoué par le babil sonore foisonnant et heurté de Valère Novarina. Il faut un comédien de la trempe de Jean-Yves Michaux, véritable athlète du verbe, pour insuffler pleine vie à cette langue en train de naître. Les pieds bien plantés dans le sol, l’acteur donne corps à ce torrent de colère comique.
H.L.T.

Réalisation +
Texte, mise en scène et peintures Valère Novarina
Avec Jean-Yves Michaux
Philosophie Philippe Marioge
Collaboration artistique Céline Schaeffer
Lumière Paul Beaureilles
Assistant de l’auteur Sylvain Prudhomme
Construction des décors Stéphane Sagon

Le texte est paru aux Editions P.O.L.

Production déléguée L’Union des contraires
Coproduction Théâtre Vidy-Lausanne
Avec l’aide du Ministère de la Culture et de la Communication – Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles
Réalisation Théâtre de la Bastille
Administration plateau Séverine Péan
Avec les conseils de Clara Rousseau