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Théâtre de la Bastille

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Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée...


Mercredi 13 oct et Dimanche 14 nov

« Notre mission sur la terre est de transformer le monde en immense bordel »Pierre Molinier.

Le Festival d'Automne à Paris et le Théâtre de la Bastille présentent :

Mes jambes, si vous saviez, quelle Fumée...

spectacle autour de l'œuvre de Pierre Molinier, photographe. Mise en scène de Bruno Geslin /Théâtre des Lucioles.

Un hommage à l'œuvre photographique et à l'homme Pierre Molinier (1900-1976). Salué par les surréalistes, Pierre Molinier n'a cessé de mettre en scène ses fantasmes centrés sur le travestissement et sur les jambes gainées de noir. Le Théâtre des Lucioles nous fait entendre son extrême liberté et la fulgurance de son rire. Un spectacle incisif et joyeux.

« Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée... » : le titre n'est pas de Pierre Molinier mais de Henri Michaux. Il lui va pourtant comme les bas dont le photographe érotomane né en 1900 et suicidé en 1976 aimait à gainer ses propres jambes. Bruno Geslin, metteur en scène dit de lui : Pierre Molinier est un sorcier, un chaman comme il aimait à se définir lui-même. Pierre Molinier en escarpins, armé de godemichés, jambes gainées bas coutures, voilette, masques ; vainqueur, plus tout à fait homme, pas tout à fait femme, victorieux androgyne, créature de ses propres fantasmes, créature engendrant d'autres créatures inquiétantes et inconnues : monstres aux jambes multiples, livrant eux-mêmes des combats archaïques - photographiées, découpées, réorganisées, recomposées, et devenues vivantes finalement, extirpées du chaos. Pierre Molinier est un fétichiste, bien sûr, si l'on considère que la définition de fétiche au XVe siècle est : « Ce qui a vocation à rendre compte des mystères de cultes impénétrables » et que son origine portugaise feitiço, signifie charme magique.
Pierre Molinier est provocateur, obsessionnel, sulfureux, colérique, subversif, déterminé et insoumis... »

En juin 2003, le Théâtre des Lucioles a présenté au Théâtre de la Bastille Les Ordures, la ville et la mort de Rainer Werner Fassbinder dans une mise en scène de Pierre Maillet, collaboration artistique de Marcial Di Fonzo Bo, Frédérique Loliée et Élise Vigier.

Avec Jean-François Auguste, Pierre Maillet, Élise Vigier. Collaboration artistique Pierre Maillet et Samuel Perche. Images Bruno Geslin et Samuel Perche. Lumière Gwendal Malard et Richard Grattas. Son Teddy Degouys. Production Théâtre des Lucioles/Rennes. Coproduction Scène nationale de Dieppe, Théâtre national de Bretagne, Festival d'Automne à Paris. Coréalisation Théâtre de la Bastille et Festival d'Automne à Paris.