théâtre

de la bastille

Théâtre de la Bastille

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MÉLANCOLIE(S)


29 nov > 12 jan

Avec Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon, Aleksandra De Cizancourt, Olivier Faliez, Magaly Godenaire, Agnès Ramy et David Seigneur

théâtre

Spectacle présenté avec le Festival d'Automne à Paris.
 

Dans Mélancolie(s), un peu des Trois Sœurs et beaucoup d'Ivanov ont été « fusionnés » par Julie Deliquet, puis repris, improvisés par huit comédiens du Collectif In Vitro, avec cet impératif original : tous les mots sont de Tchekhov, ou presque !

La pièce commence, c'est le printemps. Nous sommes avec Les Trois Sœurs, le temps est à la fête et c'est l'anniversaire de Sacha. Elle est entourée de son mari qu'elle n'aime plus comme avant, de sa sœur médecin et de son jeune frère qui leur présente sa fiancée. L'ambiance est troublée par le souvenir du père mort un an plus tôt. La fin d'un deuil et l'espoir de la vie devant soi se mêlent à la fête. Arrive de façon fortuite un ancien ami du père, un certain Nicolas, portant toute la violence et la mélancolie d'Ivanov... Il est accompagné de sa femme et d'un drôle d'ami. Cette rencontre va bouleverser l'histoire et révéler chaque personnage, jusqu'à leur chute.
Le Collectif In Vitro s'inscrit dans la lignée d'un théâtre en recherche : de la désacralisation du texte, de la responsabilité commune d'une parole sur scène, du travail d'improvisation... pour toujours faire résonner le monde d'aujourd'hui. Faisant partie de la « vague des collectifs » inspirée notamment par le groupe flamand tg STAN, on a pu les voir pour la première fois au Théâtre de la Bastille dans Notre temps collectif en 2015.
Cette bande d'habitués d'un théâtre très vivant, immédiat et ancré dans le réel, travaille ensemble depuis huit ans et a créé quatre spectacles – La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht, Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce, Nous sommes seuls maintenant et Catherine et Christian (fin de partie), deux créations collectives. Formant un triptyque avec son épilogue, ces propositions racontent « notre histoire » à travers la question de l'héritage générationnel, des années 70 à nos jours. Dans le dernier volet, ils enterraient leurs parents. Mélancolie(s) commence un an après. Un nouveau départ pour les trois sœurs comme un nouveau cycle pour Julie Deliquet.
Entre temps, la metteuse en scène s'est autorisé une échappée du collectif pour une première rencontre avec Tchekhov en montant un Vania bouleversant avec les comédiens de la Comédie-Française au Vieux-Colombier en 2016. Il faut dire que l'auteur, médecin et écrivain humaniste, colle à merveille à l'univers de Julie Deliquet : des saisons et des rêves passent, on boit, on rit, on converse autour d'une table, on pleure... Plaçant les acteurs/personnages au cœur de son travail, elle nous fait découvrir leur tendresse à travers les conflits. Dramatiques et sensibles, ils sont en proie à des questions existentielles et étouffent dans leur « petite vie ». Et par leur prisme, ce sont toutes les problématiques d'une société que Julie Deliquet met en scène : Mélancolie(s) parle de sa génération, de sa mélancolie et de son angoisse d'être coincée entre la fin de l'insouciance des années 70 et la révolte radicale des plus jeunes. Et pour frotter un peu plus le réel à la fiction, elle convoquera pour la première fois sur scène le cinéma...
E.K.

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MÉLANCOLIE(S)

Spectacle présenté avec le Festival d'Automne à Paris.
 

Dans Mélancolie(s), un peu des Trois Sœurs et beaucoup d'Ivanov ont été « fusionnés » par Julie Deliquet, puis repris, improvisés par huit comédiens du Collectif In Vitro, avec cet impératif original : tous les mots sont de Tchekhov, ou presque !

La pièce commence, c'est le printemps. Nous sommes avec Les Trois Sœurs, le temps est à la fête et c'est l'anniversaire de Sacha. Elle est entourée de son mari qu'elle n'aime plus comme avant, de sa sœur médecin et de son jeune frère qui leur présente sa fiancée. L'ambiance est troublée par le souvenir du père mort un an plus tôt. La fin d'un deuil et l'espoir de la vie devant soi se mêlent à la fête. Arrive de façon fortuite un ancien ami du père, un certain Nicolas, portant toute la violence et la mélancolie d'Ivanov... Il est accompagné de sa femme et d'un drôle d'ami. Cette rencontre va bouleverser l'histoire et révéler chaque personnage, jusqu'à leur chute.
Le Collectif In Vitro s'inscrit dans la lignée d'un théâtre en recherche : de la désacralisation du texte, de la responsabilité commune d'une parole sur scène, du travail d'improvisation... pour toujours faire résonner le monde d'aujourd'hui. Faisant partie de la « vague des collectifs » inspirée notamment par le groupe flamand tg STAN, on a pu les voir pour la première fois au Théâtre de la Bastille dans Notre temps collectif en 2015.
Cette bande d'habitués d'un théâtre très vivant, immédiat et ancré dans le réel, travaille ensemble depuis huit ans et a créé quatre spectacles – La Noce chez les petits bourgeois de Bertolt Brecht, Derniers remords avant l'oubli de Jean-Luc Lagarce, Nous sommes seuls maintenant et Catherine et Christian (fin de partie), deux créations collectives. Formant un triptyque avec son épilogue, ces propositions racontent « notre histoire » à travers la question de l'héritage générationnel, des années 70 à nos jours. Dans le dernier volet, ils enterraient leurs parents. Mélancolie(s) commence un an après. Un nouveau départ pour les trois sœurs comme un nouveau cycle pour Julie Deliquet.
Entre temps, la metteuse en scène s'est autorisé une échappée du collectif pour une première rencontre avec Tchekhov en montant un Vania bouleversant avec les comédiens de la Comédie-Française au Vieux-Colombier en 2016. Il faut dire que l'auteur, médecin et écrivain humaniste, colle à merveille à l'univers de Julie Deliquet : des saisons et des rêves passent, on boit, on rit, on converse autour d'une table, on pleure... Plaçant les acteurs/personnages au cœur de son travail, elle nous fait découvrir leur tendresse à travers les conflits. Dramatiques et sensibles, ils sont en proie à des questions existentielles et étouffent dans leur « petite vie ». Et par leur prisme, ce sont toutes les problématiques d'une société que Julie Deliquet met en scène : Mélancolie(s) parle de sa génération, de sa mélancolie et de son angoisse d'être coincée entre la fin de l'insouciance des années 70 et la révolte radicale des plus jeunes. Et pour frotter un peu plus le réel à la fiction, elle convoquera pour la première fois sur scène le cinéma...
E.K.

Réalisation +

Création et adaptation collective à partir des Trois Sœurs et d'Ivanov de Anton Tchekhov Mise en scène de Julie Deliquet/Collectif In Vitro Collaboration artistique Pascale Fournier
Scénographie Julie Deliquet, Pascale Fournier et Laura Sueur Lumières Jean-Pierre Michel et Laura Sueur Costumes Julie Scolbetzine Musique Mathieu Boccaren Films Pascale Fournier Régie générale Laura Sueur

 

Production Collectif In Vitro Coproduction Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Bretagne, Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national, Festival d'Automne à Paris, Théâtre de la Bastille, Théâtre Le Rayon Vert – Scène conventionnée et Théâtre Romain Rolland – Villejuif Avec le soutien du Conseil départemental du Val-de-Marne dans le cadre de l'aide à la création. Accueil en résidence Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Bretagne, Théâtre Gérard Philipe – Centre dramatique national de Saint-Denis, La Ferme du Buisson – Scène nationale de Marne-la-Vallée, Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national,  Théâtre de la Bastille et Théâtre Romain Rolland – Villejuif En collaboration avec le Bureau Formart : Administration, production, diffusion Cécile Jeanson et Marion Krähenbühl Assistante de production Valentina Viel Le Collectif In Vitro est associé au Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Bretagne et à la Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national Il est conventionné à rayonnement national et international par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Île-de-France. Il sera associé à La Coursive – Scène nationale la Rochelleà partir de la saison 17/18 Spectacle présenté en coréalisation avec le Festival d'Automne à Paris