théâtre

de la bastille

Théâtre de la Bastille

main

SCHITZ


24 mar > 16 avr

Avec Brenda Bertin, Bruno Vanden Broecke, Jean-Baptiste Szezot, Mieke Verdin

théâtre

Un bulldozer de rire et d'horreur, ce "Schitz" signé, en 1975, par l'Israélien Hanoch Levin (1943-1999) et créé dans la mise en scène de David Strosberg, un familier de cette écriture.  Voilà un quatuor de comédiens comme nos voisins du Nord peuvent en offrir. D'une étonnante liberté physique, énergétique, ils se plantent devant nous, ils nous jaugent, ils existent de pied en cap, et nous voici déjà remués. Ils chantent, à voix nue, comme des pros, ils bougent, ils dansent, et ils causent, bien sûr, entre quatre chaises, trois bouteilles d'eau, une guitare... des cacahuètes et des petites saucisses ! Les quatre formidables acteurs incarnent un noyau familial mû par deux moteurs, l'argent et la chair, sur un canevas farcesque simple. Les parents désespèrent de marier leur fille, énorme, qui comble son manque affectif en ingurgitant seize tartines, autant de steaks, de maquereaux, de frites, et qui casse ses noix en solitaire. C'est atroce et énorme, mais fourbi dans une forme de cabaret absurde, sarcastique, avec chansons grotesques hilarantes et, parfois, faussement tendres. Sans l'ombre d'un jeu psychologique, en toute sobriété et rigueur, entre le concret et l'abstraction, les comédiens font face au public, sur un espace de jeu rouge et blanc planté au milieu de la scène nue et noire.

Réalisation +

Mise en scène David Strosberg Musique Bruno Vanden Broecke et Jean-Baptiste Szezot Dramaturgie Hildegard De Vuyst Scénographie Michiel Van Cauwelaert Costumes Lies Van Assche

Production KVS Bruxelles La création de SCHITZ en français est réalisée avec le soutien du Théâtre de la Bastille Avec les remerciements à la Communauté flammande, à la commission communautaire flammande, à la Région de Bruxelles – Capitale et à la Ville de Bruxelles  Shitz in Théâtre choisi III, Pièces mortelles. Éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’auteur Texte français de Laurence Sendrowicz