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de la bastille

Théâtre de la Bastille

main

Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée…


12 juin > 30 juin

Avec Pierre Maillet, Elise Vigier, Nicolas Fayol

théâtre

« Je me donne volontairement la mort et ça me fait bien rigoler » écrit Pierre Molinier avant son suicide, en 1976.

Pierre Molinier est un sorcier, un chaman comme il aimait à se définir lui-même. Pierre Molinier en escarpins, armé de godemichés, jambes gainées, bas coutures, voilette, masque ; combattant nocturne et acharné, se photographiant vainqueur, plus tout à fait homme, pas tout à fait femme, victorieux androgyne, créature de ses propres fantasmes, créature engendrant d'autres créatures inquiétantes et inconnues – monstres aux jambes multiples livrant eux-mêmes des combats archaïques avec leur propre chair, leurs propres membres, photographiées, découpées, réorganisées, recomposées et devenues vivantes finalement, extirpées du chaos. Pierre Molinier est un fétichiste, bien sûr, si l'on considère que la définition de fétiche au XVe siècle est : « Ce qui a vocation à rendre compte des mystères de cultes impénétrables » et que son origine portugaise, feitiço, signifie : « charme magique ». Pierre Molinier est provocateur, obsessionnel, sulfureux, colérique, subversif, déterminé et insoumis…

Bruno Geslin

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Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée…

« Je me donne volontairement la mort et ça me fait bien rigoler » écrit Pierre Molinier avant son suicide, en 1976.

Pierre Molinier est un sorcier, un chaman comme il aimait à se définir lui-même. Pierre Molinier en escarpins, armé de godemichés, jambes gainées, bas coutures, voilette, masque ; combattant nocturne et acharné, se photographiant vainqueur, plus tout à fait homme, pas tout à fait femme, victorieux androgyne, créature de ses propres fantasmes, créature engendrant d'autres créatures inquiétantes et inconnues – monstres aux jambes multiples livrant eux-mêmes des combats archaïques avec leur propre chair, leurs propres membres, photographiées, découpées, réorganisées, recomposées et devenues vivantes finalement, extirpées du chaos. Pierre Molinier est un fétichiste, bien sûr, si l'on considère que la définition de fétiche au XVe siècle est : « Ce qui a vocation à rendre compte des mystères de cultes impénétrables » et que son origine portugaise, feitiço, signifie : « charme magique ». Pierre Molinier est provocateur, obsessionnel, sulfureux, colérique, subversif, déterminé et insoumis…

Bruno Geslin

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« Je me donne volontairement la mort et ça me fait bien rigoler » écrit Pierre Molinier avant son suicide, en 1976.

Pierre Molinier est un sorcier, un chaman comme il aimait à se définir lui-même. Pierre Molinier en escarpins, armé de godemichés, jambes gainées, bas coutures, voilette, masque ; combattant nocturne et acharné, se photographiant vainqueur, plus tout à fait homme, pas tout à fait femme, victorieux androgyne, créature de ses propres fantasmes, créature engendrant d'autres créatures inquiétantes et inconnues – monstres aux jambes multiples livrant eux-mêmes des combats archaïques avec leur propre chair, leurs propres membres, photographiées, découpées, réorganisées, recomposées et devenues vivantes finalement, extirpées du chaos. Pierre Molinier est un fétichiste, bien sûr, si l'on considère que la définition de fétiche au XVe siècle est : « Ce qui a vocation à rendre compte des mystères de cultes impénétrables » et que son origine portugaise, feitiço, signifie : « charme magique ». Pierre Molinier est provocateur, obsessionnel, sulfureux, colérique, subversif, déterminé et insoumis…

Bruno Geslin

Réalisation +

Inspiré de l’œuvre photographique et de la vie de Pierre Molinier (1900-1976). Adaptation théâtrale Bruno Geslin et Pierre Maillet. D'après les entretiens de Pierre Chaveau avec Pierre Molinier réalisés en 1972. Mise en scène Bruno Geslin avec la collaboration de Samuel Perche et Pierre Maillet. Images Bruno Geslin et Samuel Perche. Son Teddy Degouys. Lumière Laurent Bénard. Construction / régie plateau Patrick Le Joncourt. Costumes : Laure Mahéo. Diffusion Carol Ghionda. Administration Emmanuelle Hertmann.

Production La Grande Mêlée Co-production DSN – Dieppe Scène Nationale, Festival d’Automne à Paris et Théâtre National de Bretagne – Centre européen théâtral et chorégraphique Aide à la reprise Théâtre de Nîmes et Théâtre des 13 Vents – Centre Dramatique Nationale Languedoc-Roussillon Montpellier.