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Théâtre de la Bastille

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La Femme qui tua les poissons


17 sept > 14 oct
théâtre

Le « je » de Clarice Lispector se dérobe sans cesse, objet d'un perpétuel étonnement

Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris.

Clarice Lispector, écrivain célébré au Brésil et culte pour certains (Julio Cortázar, Orhan Pamuk ou Hélène Cixous comptent parmi ses fervents admirateurs) a écrit beaucoup de romans, mais aussi des chroniques. Pour ce spectacle, Bruno Bayen a choisi une partie de celles parues dans un grand quotidien de Rio entre 1967 et 1973, séduit par une parole qui s’adresse directement à chacun – « je suis vous tous » disait-elle à la fin de sa vie. Clarice Lispector y parle des jours qui passent, de poissons qui meurent, de conversations avec les chauffeurs de taxi, digresse entre considérations prosaïques et métaphysiques. Surtout, elle observe de façon singulière et drôle ce que peut bien être le « moi », un moi insaisissable. Le « je » de Clarice Lispector se dérobe sans cesse, objet d’un perpétuel étonnement, et c’est ce qui fait son mystère et son charme.

L.D.

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La Femme qui tua les poissons

Le « je » de Clarice Lispector se dérobe sans cesse, objet d'un perpétuel étonnement

Spectacle accueilli avec le Festival d'Automne à Paris.

Clarice Lispector, écrivain célébré au Brésil et culte pour certains (Julio Cortázar, Orhan Pamuk ou Hélène Cixous comptent parmi ses fervents admirateurs) a écrit beaucoup de romans, mais aussi des chroniques. Pour ce spectacle, Bruno Bayen a choisi une partie de celles parues dans un grand quotidien de Rio entre 1967 et 1973, séduit par une parole qui s’adresse directement à chacun – « je suis vous tous » disait-elle à la fin de sa vie. Clarice Lispector y parle des jours qui passent, de poissons qui meurent, de conversations avec les chauffeurs de taxi, digresse entre considérations prosaïques et métaphysiques. Surtout, elle observe de façon singulière et drôle ce que peut bien être le « moi », un moi insaisissable. Le « je » de Clarice Lispector se dérobe sans cesse, objet d’un perpétuel étonnement, et c’est ce qui fait son mystère et son charme.

L.D.

Réalisation +
Texte : Clarice Lispector
Adaptation et mise en scène : Bruno Bayen
Avec : Emmanuelle Lafon

Coproduction : Compagnie Pénélope, Théâtre de la Bastille
et Festival d’Automne à Paris
La Compagnie Pénélope est subventionnée par :
le Ministère de la Culture et de la Communication
Diffusion et production : Amélie Philippe